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PORTSALL

 
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Portsall est un village côtier du nord'ouest du Finistère. Il fait partie de la commune de Ploudalmézeau. Ses habitants sont appelés les Portsallais.

Son nom breton est Porsal. Il signifie "le port du château". Les seigneurs du château de Trémazan avaient fait de l'ance naturelle leur port. Il vient du breton Porz, qui signifie "Port", et de Sall "Chateau" en vieux-breton.

En 1951, a été créée sur le territoire de Ploudalmézeau, la paroisse de Port-Sall (noté Portsall en 1394), dédiée à Notre-Dame du Scapulaire.

Ce port tire de sa renommée d'une part de ses roches qui en font sa beauté mais surtout du terrible naufrage de l'Amoco Cadiz en 1978. Ce super tanker géant qui vint s'échouer un jour de tempête provoqua la pollution des côtes sur plus de 150 km.

Le village a retrouvé aujourd'hui sa sérénité et compte 2000 habitants.

Une démarche a été engagée pour détacher Portsall de Ploudalmézeau...






 

   1978 : L'AMOCO CADIZ   

 

Le 16 mars 1978, l'AMOCO CADIZ s'échouait au large de Portsall provoquant la plus grande marée noire de l'histoire.
Alphonse Arzel alors maire de Ploudalmézeau allait incarner le combat des bretons contre la toute puissante
Amoco Transport Compagny.

 

Dans la nuit du 16 au 17 mars 1978 le supertanker s'échouait su rles roches de Portsall dans le Finistère Nord.

Ce pétrolier libérien, en route du Golfe Persique vers Rotterdam, s'apprête à contourner Ouessant. A 9h45, survient une avarie de gouvernail. Le pétrolier dérive au large de Portsall, et heurte les rochers de Men Gourven... C'est la catastrophe.

Le pétrolier libérien "Amoco Cadiz" appartenant à la société américaine Amoco, filiale de Standard Oil of Indiana et affrété par la Shell, laisse échapper plus de 232 182 tonnes de pétrole. L'existence d'un plan Polmar et l'intervention d'un remorqueur de haute mer allemand n'auront servi à rien. Après les naufrages du "Torrey Canyon" (1967), de de l'"Olympic Bravery" (1976), du "Bohlen" (1976), le Finistère et la Bretagne sont frappés de stupeur et d'indignation. A l'aube du 17, c'est un spectacle de désolation que découvrent les habitants. Une épaisse nappe marron écrase les vagues et se répand lourdement sur les plages et les rochers. L'odeur écoeurante du brut est transportée par les rafales loin à l'intérieur des terres. En quelques jours, ce sont quelques 300 kilomètres de côtes qui sont souillées, du Conquet à l'île de Bréhat. Le nettoyage de chaque mètre carré de littoral demandera plusieurs mois. Pour toute la région, c'est une catastrophe économique qui vient s'ajouter au désastre éconologique. La pêche, l'ostréiculture, la récolte des algues, le tourisme en sont les premières victimes. Face à cette catastrophe, les élus locaux décident d'attaquer en justice la Standart Oil de Chicago. Le 4 mai 1982, après cinq années d'instruction, s'ouvre à Chicago un procès opposant les 76 communes bretonnes ainsi que des organisations professionnelles, au propriétaire du navire. Le procès durera quatorze ans. Pour la première fois, une puissante compagnie pétrolière était condamnée.

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16 mars 1978
Le jour
le plus noir
 

 

 

 





 


 

 






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